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Sur invitation du bureau international jeunesse (BIJ) à Bruxelles, le parolier du Karthala, Rahim El Had a réussi à promouvoir l'art et la culture comorienne au service du développement lors de ses interventions au festival Agora des jeunes citoyens (AJC). Grâce à cette invitation, l'artiste a échangé avec 60 jeunes acteurs de projets internationaux pour un accompagnement spécialisé du secteur jeunesse pour la mise en place des projets artistiques de qualité.
De Bruxelles à Paris, l'artiste-slameur Rahim El Had a fait coup double sur ses sauts artistiques. D'abord, il a participé au festival Agora des Jeunes Citoyens (AJC) organisé à Bruxelles et puis à la conférence européenne de la jeunesse ayant pour thème l'inclusion de la jeunesse dans la société. Ces deux moments ont permis au parolier du Karthala de convaincre que l'art et la culture sont des vecteurs importants et contribuables au développement de la société. « Mes prestations scéniques ont été d'ordre à bâtir des sociétés prospères à travers l'art et la culture. Ces deux domaines ont des impacts positifs sur le développement des jeunes et de la société. J'ai eu ce privilège à Bruxelles en tant que jeune ayant des projets d'art surtout celui du Festival International Bangwé de l’Oralité (FIBO) qui a eu un impact majeur au niveau des jeunes comoriens et de la culture comorienne », dit-il.
L’association Kam’art Culture, à la tête de laquelle Rahim El Had a organisé ce festival pour promouvoir la culture de l’oralité comorienne. Cette promotion de la culture comorienne a fait son poids au niveau international d'où l'invitation du slameur à Bruxelles. « Au carrefour de 21 nations, soit 60 jeunes acteurs de projets, nous avons échangé sur la conception de nos projets et de leur impact au niveau de la société. Eux ont parlé des leurs dans le but de réfléchir sur un accompagnement spécialisé dans le domaine afin de promouvoir des projets de qualité en faveur de la société. Tel a été le principe de l'Agora des jeunes citoyens (AJC) », poursuit-il. Dans ce contexte idéologique, le développement de l'art et de la culture place, les jeunes au milieu. Ce festival organisé en faveur de la jeunesse se veut tel un espace de rencontre des jeunes porteurs de projets.
Non seulement, l'invitation de Rahim à Bruxelles a produit des rencontres visant à renforcer une politique culturelle pour développer la société, mais son séjour à l'étranger lui a permis au dirigeant de l'association Kam'art culture d'élargir ses horizons artistiques à travers des rencontres avec des artistes internationaux et des connaissances avec des producteurs. Chose qui a enflammé l'artiste-slameur en course pour un album. « J'ai profité de mon séjour pour faire écouter mon projet à certains artistes comoriens mais aussi étrangers en séance d'avant-première dans le but d'améliorer certaines choses avant sa sortie », avance-t-il. Le slameur travaille en occurrence pour faire la promotion de son album à venir ayant pour message fort la sensibilisation des jeunes dans le domaine artistique.
Kamal Gamal
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