La Gazette

des Comores

Les Comores adhèrent à l’IORA pour le développement de l’économie bleue

  •  
  •   admin
Les Comores adhèrent à l’IORA pour le développement de l’économie bleue © : HZK-LGDC

L’ « indian ocean rim association » ou association des pays riverains de l’océan indien accompagnera les Comores sur la manutention des fruits de mer, la pêche et l’aquaculture. Un séminaire de deux jours se tiendra jeudi et vendredi prochain. Ces échanges devraient permettre au pays d’accéder à l’expérience d’autres pays dont le secteur est développé pour sortir les Comores du « sous-développement ».


« Je suis convaincu que l’avenir des Comores est dans l’économie bleue », a déclaré le vice-président chargé de l’économie hier au cours d’un entretien avec le directeur d’IORA dans ledit ministère, hier lundi. A l’entendre, Djaffar Ahmed qui considère la pêche comme la clé de voute pour le développement du pays, est prêt à mettre tous ses œufs dans le secteur afin de « booster » la croissance.

L’exposé des motifs présenté par le directeur d’IORA, Firdaus Dahlan, a épaté le ministre de l’économie qui accepte de faire tout ce qui est en son pouvoir pour leur ouvrir les portes. Dans le cadre de ce projet, M. Djaffar qui est prêt à céder les locaux de l’usine de pêche Hairu pour « servir de base pour un bon départ » a souligné la nécessité d’ouvrir un laboratoire afin que le comorien puisse avoir un label lui permettant d’exporter ses produits à l’étranger.

S’agissant de ce laboratoire, M. Dahlan recommande au vice-président d’en faire une recommandation auprès du conseil des ministres pour que le gouvernement l’approuve. Si le projet devient effectif, ça concernera aussi les femmes à en croire les espérances du vice-président. « Dans les pays musulmans on se met souvent en tête que les femmes doivent rester au foyer. S’il y a un programme aujourd’hui qui fait que les femmes puissent s’exprimer, moi je ne pourrais qu’être derrière », souhaite celui qui martèle que les programmes que traite l’IORA (sécurité, commerce, pêche, formation et tout ce qui est naturel en mer) ce sont des choses que le pays peut faire « parce qu’on est enclin à les faire ».

Le séminaire qui se tiendra du jeudi au vendredi prochain verra la participation d’experts internationaux. Le secteur privé et le secteur public également pour un dialogue public-privé. L’IORA interviendrait dans une vingtaine de pays dont l’Indonésie, l’Afrique du Sud, la Malaisie… « Si on a un destin commun avec eux, on ne peut pas rester dans ce sous-développement », convoite le vice-président en charge de l’économie, Ahmed Djaffar. Ce n’est que le début d’un long processus pour sortir de l’impasse économique un pays souverain dont aucun secteur ne bouge encore.

Toufé Maecha

 


Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.

Commentaires (0)