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des Comores

Habari za udunga / Azali : Donner une impulsion nouvelle pour l’année qui s’en vient !

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Habari za udunga / Azali : Donner une impulsion nouvelle pour l’année qui s’en vient ! © : HZK-LGDC

Il a été constaté qu’avec l’arrivée d’un nouveau régime, on ressort des tiroirs des organigrammes pour la fonction publique et autres propositions à l’image des magiciens. On met en place des comités et des responsables chargés de la mise en œuvre. Et les choses ne s’améliorent guère car rien ne se passe et on revient à la case départ. Pourtant il est reconnu que le problème se pose surtout sur les missions que nous assignons aux différents départements ministériels.


Beaucoup d’études ont révélé que le dysfonctionnement de l’administration comorienne se traduit par une insuffisance en moyens financiers, matériels et en ressources humaines bien formées et expérimentées. Par une inadéquation entre les ressources humaines prévues dans les cadres organiques et les besoins réels pour remplir les missions dévolues aux institutions.

La plupart du temps on note une absence de textes définissant les mandats, les missions et les responsabilités des institutions entre l’Union et Îles. Il y a un manque de connaissance et de compréhension des objectifs et orientations des politiques et stratégies nationales ainsi qu’une absence de planification et d’évaluation du travail des individus au sein des institutions en charge des différents départements ministériels sur la base d’attentes signifiées répondant au plan de travail et au mandat de l’institution.

Par ailleurs il est noté le plus souvent une absence d’un processus transparent basé sur des critères de compétence et de motivation permettant d’éviter l’ingérence des liens politiques et sociaux dans les nominations des agents à des fonctions techniques.

Il existe aussi une absence de culture de performance basée sur la valorisation de l’intégrité et des attitudes constructives et collaboratives et aussi une absence de motivation du personnel (conditions de travail désastreuses, rémunération irrégulière, nominations et promotions non accordées sur des bases transparentes), une absence de communication suffisante des informations sur les objectifs et activités menées par les départements techniques.

Tous ces éléments, vous les retrouverez dans les rapports des experts nationaux et du système des Nations Unies. Cela amène les analystes à dire que les autorités gouvernementales ne sont pas suffisamment sensibilisées sur les enjeux notamment les décisions et recommandations prises dans le cadre de la mise en œuvre de la politique qu’ils ont eux-mêmes contribuée à  définir. Cette situation est à l’origine des retards constatés dans les prises des décisions par les hautes autorités pour la réalisation des actions

Et pourtant il ne sert à rien de se voiler la face. Dans les îles de la lune, nous sommes passés maîtres dans l’art du contournement des difficultés. Nous avons un mal fou à exprimer notre refus de quelque chose. Il faut qu’on nous accule dans nos derniers retranchements pour que nous sortions les griffes tel un fauve.

On peut espérer qu’avec l’année qui s’en vient, pour parler comme les Québécois, le chef de l’Etat  donnera une impulsion nouvelle et donnera l’élan nécessaire pour que le pays puisse s’ancrer durablement dans un processus de justice sociale et de bien-être économique.

 

Mmagaza

 


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