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« Une république est difficile à gouverner, lorsque chacun envie ou méprise l’autorité qu’il n’exerce pas. » Saint‐Just.
La situation présente, dominée par l’affaire Abdallah Agwa et le bras de fer entre InterIles et les compagnies régionales gauloises amène les habitants des iles de la lune à s’interroger sur la gouvernance actuelle dans la mesure où l’on sent un certain flottement perceptible. La façon dont les autorités ont managé les choses laisse beaucoup d’analystes sous les cocotiers sur leur faim. Le pauvre directeur des transports qui a fait les frais de cette affaire ne sait toujours pas pourquoi la foudre lui est tombée sur la tête.
La leçon que l’on peut retirer de cette affaire, c’est de toujours demander toujours plus haut ce qu’il convient de faire. Et c’est ce vieux Heintz qui l’a perçu le premier et l’applique tous les jours et cela lui permet d’éviter bien des déconvenues.
Si le respect de l’état de droit que chacun de nous appelle de ses vœux, ne peut se concevoir sans un minimum de respect pour les institutions et ceux qui les incarnent il faudrait aménager des passerelles qui puissent éviter d’assister chaque jour à des retro-pédalo. Loin de nous l’idée d’absoudre tout esprit critique envers les grandscommis de l’Etat, mais de commencer par respecter les valeurs qui font quenous pourrons nous enorgueillir de vivre dans une société de liberté où lesdroits de chacun seront garantis.
Le microcosme sous les cocotiers nous a toujours donné une piètre image de la politique. Alors que ces hommes et ces femmes dont la plupart sont d’un grand niveau intellectuel, ne ratent pas l’occasion de se mettre dans des situations rocambolesques dont ils ont le plus grand mal à s’en dépêtrer.
On se demande toujours comment ils font pour nous présenter, à chaque chant du coq, des solutions compliquées pour des problèmes basiques.
Ainsi, les îles de la lune sont devenues au cours du temps, une sorte de labyrinthe où ceux qui accèdent au pouvoir rentrent et passent ainsi tout leur temps à chercher la sortie. Autant déduire que face à ce labyrinthe dont les dédales se perdent à l’infini, des gens de bonne volonté passent leur temps à la recherche d’un fil d’Ariane, qui leur permettrait d’arriver à la sortie le plutôt, pour pouvoir s’atteler aux vraies questions du développement.
Cependant, il serait sans doute abusif de condamner quiconque dans une situation où chacun a le regard tourné vers ses propres intérêts au détriment de l'intérêt collectif. C'est suivant cette logique que l'ensemble des acteurs contribue finalement à discréditer l'idée que l'on puisse œuvrer dans le contexte actuel pour l'intérêt du plus grand nombre. Et c’est notre drame, présentement, comme dirait l’autre !
Mmagaza
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