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Tsaramandrusu est un quartier de la ville de Wanani dans la région de Djando à Mohéli. Ici, après 4 jours de pluies, vient le beau temps sauf que l’eau jaillit du sous-sol un peu partout même dans les soubassements des constructions en dure. Les fosses sceptiques remplis déversent leur contenu dans la nature et dans un système de canalisation ouvert au milieu des habitations. Un phénomène inquiétant pour l’avenir de ces maisons construites peut être sur une nappe phréatique mais surtout dans un contexte de choléra.
Dans une vidéo-reportage publiée sur les réseaux sociaux par Basra live, des femmes à Tsaramandrusu à Wanani font leur lessive sur la route cimentée à partir de l’eau de ruissellement alors qu’il ne pleut pas. L’eau provient du sous-sol et rejaillit avec force dans plusieurs maisons de 3 quartiers différents (Tsaramandrusu, Carashanga et Ngwatrenga). Dans un endroit, il y a même un tuyau qui est ajusté pour recueillir l’eau avec facilité. De l’eau propre un peu saumâtre à certains endroits, selon Bless le reporter.
Maenrifa Mahamoud un ancien chef de canton de la préfecture de Djando et notable de la ville explique que le phénomène n’est pas récent mais il est accentué par les travaux d’assainissement qui ont été réalisés ces derniers temps, notamment les routes et leurs ouvrages qui empêchent la circulation naturelle de l’eau, mais surtout les fortes pluies de ces derniers temps. Ce notable rajoute également que le phénomène peut s’expliquer par le fait que Wanani est situé sur un plateau en cuvette ce qui fait qu’elle reçoit l’eau de toutes parts. Maenrifa en profite pour lancer une alerte à ceux qui vont construire dans cette région de chercher des vrais techniciens pour l’étude préalable du sol. Mais aussi et surtout il appelle la population à faire très attention à l’utilisation de cette eau en cette période de choléra.
En effet, selon un habitant du quartier, les fosses sceptiques sont toutes pleines. C’est pour comprendre qu’elles déversent leurs contenus au sein des habitations et dans un système de canalisation ouvert qui ramène l’eau depuis Mlabanda, village voisin et d’autres endroits, traversant Wanani pour se déverser dans les caniveaux de la route principale. Le phénomène devient très inquiétant surtout en cette période où l’épidémie de choléra fait rage dans le pays et où plusieurs sont ceux qui sont dans le déni et des patients restent à la maison. Quant à Moegné Attou un habitant du quartier, la seule solution à ce problème c’est d’aider les habitants de ces quartiers à assainir d’urgence toutes les rues et ruelles.
Riwad
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