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La Banque de Développement des Comores a lancé hier son chéquier. L’établissement financier compte d’ici six mois lancer la carte de retrait BDC.
La Banque de Développement des Comores (BDC) franchit un nouveau palier en lançant son propre chéquier. En 36 ans d’existence, la Banque s’était essentiellement consacré au financement d’activités de développement et d’investissement. Mais depuis 2008, l’institution a changé de statut et s’est transformée en une banque commerciale. Et c’est à partir de 2012 que la transition devient totale. « Les clients nous font confiance et c’est à notre tour de faire des progrès et les satisfaire. C’est pourquoi on vient le lancer ce nouveau produit. Et je tiens à leur dire qu’il n’y aura pas de frais sur le chéquier comme le font certains banques de la place », déclare Moussa Moudjahid, le directeur général adjoint de la BDC.
Ces chéquiers BDC vont servir dans le paiement mais aussi offre une certaine facilité pour les clients. Et un bureau est déjà mis en place pour accueillir la clientèle. « Notre clientèle a souffert des insuffisances techniques et technologique pendant plusieurs années. La banque a failli plomber. Mais à partir de la mise en place d’un nouveau système informatique, les choses se sont améliorées », poursuit-il. Après ce lancement du chéquier, la BDC va lancer la carte de retrait d’ici six mois.
Une des premières banques des Comores, la BDC emploie aujourd’hui une soixantaine de personnes et possède un capital d’un milliard de francs comoriens. Après avoir ouvert des agences dans les autres îles, la banque prévoit l’ouverture très prochainement d’une deuxième agence à Moroni. « Notre vision est de devenir une banque commerciale à part entière et je pense que le lancement de notre chéquier va nous propulser », avance Tourqui Said Abdallah, le chargé de communication de la banque.
De son côté, la clientèle salue les efforts de la banque et espère qu’ils feront davantage à l’avenir. « Après l’ouverture des agence dans les îles et aujourd’hui le lancement des chéquiers de la banque, on voit que vous faites des efforts et on ne peut qu’encourager », lance Sitti Djaouhariat, patron de VanillaCom un des premiers clients de la banque.
Mohamed Youssouf
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