Afin de soutenir les efforts d’amélioration de la compétitivité des entreprises et leur adaptation aux changements économiques et géopolitiques, l’organisation représentant le secteur privé régional redéfinit sa stratégie et fixe pour les années à venir sa nouvelle feuille de route, CAP.OI : Cohérence pour l’Avenir et le Progrès dans l’océan Indien.
Les principaux représentants du secteur privé régional étaient réunis les 6 et 7 mai dernier aux Seychelles pour un séminaire de haut niveau. L’UCCIOI, l’organisation représentant le secteur privé régional redéfinit sa stratégie et fixe pour les années à venir sa nouvelle feuille de route, CAP.OI : Cohérence pour l’Avenir et le Progrès dans l’océan Indien afin de soutenir les efforts d’amélioration de la compétitivité des entreprises et leur adaptation aux changements économiques et géopolitiques. Elaboré et adopté par les entreprises membres de diverses associations professionnelles et les présidents des Chambres de commerce et d’Industrie des îles Comores, de Madagascar, Maurice, Mayotte, de la Réunion et des Seychelles, en présence de leurs partenaires institutionnel et financier que sont la Commission de l’Océan Indien (COI) et l’Agence Française de Développement (AFD), cet agenda précise les nouvelles orientations stratégiques de l’UCCIOI ainsi que son plan d’action pour la fin de l’année en cours et les cinq suivantes.
« Après une période de démarrage de nos activités, il y a eu une phase de développement et de renforcement de notre légitimité. Nous avons consolidé les réseaux au niveau opérationnel, avec notamment la construction de filières régionales, le déploiement d’outils d’intelligence économiques, la mise en relation des acteurs, à travers des rencontres et une plateforme numérique. Aujourd’hui, c’est un second souffle que nous prenons, explique Pascal Plante, président en exercice et co-fondateur de l’UCCIOI, aussi vice-président de la CCI de la Réunion dans un communiqué de l’UCCIOI. Et de poursuivre que « dans le cadre d’un dialogue soutenu entre l’unique représentation du secteur privé à ce niveau qu’est l’association, d’un côté, et, d’autre part, les décideurs publics locaux et régionaux, nous allons construire et conduire une politique plus offensive en faveur des entreprises. En se donnant les moyens de mieux écouter leurs dirigeants que fédère notre organisation, elle fera entendre leur voix et montrera leur voie. Avec un but principal : aller ensemble plus loin dans la promotion et le développement économique durable de la région océan Indien. »
Avec un bureau renouvelé qui va poursuivre cette dynamique, l’UCCIOI va se structurer autour d’un secrétariat général pour piloter ce travail de longue haleine. Fondées sur des valeurs d’efficience, de respect et d’intégrité, dans un esprit de convivialité, tout en étant guidées par une vision stratégique, les nouvelles missions de l’organisation prévoient la constitution d’un think tank. A cet outil de veille, de réflexion et d’influence, s’ajouteront des prestations de services à forte valeur ajoutée au bénéfice des entreprises adhérentes des associations membres. Leur nombre devrait d’ailleurs passer de douze actuellement à une vingtaine dans les prochains mois et plus de 30 l’an prochain.
Forte de ces ambitions étendues et de moyens renforcés, le secteur privé des îles de l’océan Indien espère gagner en visibilité au sein de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), actuellement en chantier, comme auprès de ses homologues des autres organisations régionales existantes comme la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et le Marché commun d’Afrique du Sud et de l’Est (COMESA). Le COMESA qui organise une foire internationale, en octobre prochain au Kenya, au cours de laquelle, pour la première fois, le secteur privé de l’océan Indien devrait s’afficher sous une bannière commune.
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