Le ministre des finances est revenu sur la conférence qu’a tenue le chef de l’Union de l’opposition vendredi dernier. Said Ali Said Chayhane a tenu à éclaircir certains points surtout concernant la Trade and Developpment Bank (TDB). Pour l’argentier de l’Etat, si aujourd’hui les Comores sont devenues éligibles à cette banque, c’est grâce aux efforts de l’actuel gouvernement contrairement à ce qu'a déclaré le vice-président Mohamed Ali Soilihi.
« Les Comores sont l’un des pays fondateurs de la TDB. Et si aujourd’hui, nous sommes encore une fois membre de cette banque, c’est par les efforts du gouvernement actuel ». C’est par ces mots que le ministre des finances et du budget s'est exprimé sur la question de la Trade and Developpement Bank (TDB). Dans sa conférence de presse vendredi, le chef de l'Union de l'opposition et ancien vice-président en charge des finances Mohamed Ali Soilihi, avait déclaré qu’il était l’initiateur du retour des Comores vers cette banque africaine. Une déclaration que réfute Said Ali Said Chayhane, actuel argentier de l'Etat.
« La banque a été créée en 2000 et les Comores étaient parmi les pays fondateurs. On a payé les droits. Et depuis le départ du président Azali en 2006, rien n’a été versé jusqu’en 2016. A notre retour en 2016, nous avons payé nos parts d’actions et les pénalités. Et les Comores sont redevenus membres », poursuit-il tout en montrant les pièces justificatives de ce qu’il avance. L’argentier de l’Etat a ajouté par la suite que les Comores détenaient une place d’administrateur dans le conseil d’administration du TDB. « Tout ce qui se fait aujourd’hui au sein de cette banque, on a notre mot à dire », ajoute Said Ali Said Chayhane.
En ce qui concerne le prêt des Comores à la TDB pour la construction de l’hôpital El Maarouf, le ministre n’est pas passé par quatre chemins. « Nous avons déclaré que nous construisons notre hôpital avec des fonds propres et c'est ce qu’on va faire, dit-il. Et pour les personnes qui disent que c’est de l’argent emprunté, sachez qu'on compte les rembourser par la suite ». Le ministre des finances et du budget a poursuivi que c’est dans cette même lignée qu’ils vont continuer à développer le pays. « Notre compétition consiste à faire des projets de développement avec nos propres moyens. C’est notre terrain favori », souligne le ministre des finances et du budget.
Le ministre s’est aussi exprimé suite aux résultats officiels du référendum du 30 juillet dernier. Il a condamné l’acte barbare commis sur le sergent Ali Radjabou et montré par la suite que ce n’était pas le premier et dernier référendum du pays. Il s’est aussi attaqué à l’opposition. « L’opposition n’a pas fait de campagne pour le NON, pour l'abstention ou au boycotte mais ils ont appelé à faire couler le sang. Et c’est ce qu’on a vu » a-t-il accusé.
Mohamed Youssouf
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