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En marge du forum régional des énergies durables, les Etats membres de la Commission de l’Océan Indien ont convenu unanimement de créer l’Association des régulateurs de l’énergie. Cette association va faciliter l’entrée des nouveaux entrants dans le marché vis-à-vis la société nationale d’électricité.
L’association des régulateurs des Etats membres de la Commission de l’Océan Indien est le premier résultat du premier Forum régional des énergies durables organisé par la Commission de l’Océan Indien (COI) à travers son programme ENERGIES à Maurice, et financé par l’Union Européenne. Les Etats membres de la COI éligibles au Fonds européen de développement ont convenu unanimement de créer cette association afin de faciliter l’intégration des nouveaux entrants sur le marché vis-à-vis des opérateurs historiques qui dominent encore le marché de l’électricité.
Le chef du programme COI ENERGIE reste convaincu que l’implication des opérateurs privés est primordiale. « Un enjeu essentiel de la transition énergétique des pays de l’Océan Indien est le développement des énergies renouvelables. Pour cela l’implication des opérateurs privés est primordiale. Or les pays membres de la COI sont dotés d’opérateurs électriques historiques qui dominent encore le marché de l’électricité. La raison d’être d’un régulateur de l’énergie réside dans le fait que lors de la libéralisation du secteur de l’énergie, le régulateur va permettre une bonne intégration des nouveaux entrants sur le marché, en l’occurrence les opérateurs privés, vis-à-vis de l’opérateur historique – la société nationale d’électricité », souligne Denis Levy.
Pour sa part, la COI, à travers son programme ENERGIES, s’est engagée à soutenir les activités de cette association comme l’établissement de « grid code » et le renforcement de capacité pour la définition d’indicateurs de performance ou pour la mise en œuvre du rôle de médiateur dévolu aux régulateurs. « La spécificité insulaire des Etats membres de la COI et son impact sur l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques est une donnée primordiale dont les acteurs énergétiques doivent tenir compte dans la gestion de ces réseaux d’où la création de l’association des régulateurs de l’énergie des pays de l’océan indien », poursuit-il.
L’Association des régulateurs de l’énergie des pays de l’océan Indien, davantage focalisée sur les besoins et enjeux insulaires, complète utilement les réseaux régionaux existants dont sont membres les régulateurs de l’Indianocéanie à l’instar de l’Association régionale des régulateurs de l’énergie pour l’Afrique orientale et australe (AREFOA) du COMESA et de l’Association régionale des régulateurs de l’électricité de la SADC (RERA).
Mohamed Youssouf
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