L’Agence Nationale de la Promotion des Investissements en Union des Comores (ANPI), avec l’appui du COMESA, a organisé un atelier portant sur l’amélioration du climat des affaires. Le président de l’ANPI, Abdou Katibou, a dit vouloir s’inspirer du modèle de certains pays africains en mettant en place un Conseil présidentiel de l’investissement.
Rwanda, Ethiopie ou encore Kenya, autant de pays qui ont adopté un Conseil présidentiel de l’investissement. Aux Comores, l'idée séduit et c'est le directeur général de l'ANPI qui se lance. Dans un atelier, qui a démarré hier pour 2 jours, des cadres de l’administration publique, du secteur privé et des partenaires au développement se sont penchés sur la question de l'amélioration du climat des affaires aux Comores. Une première mission du COMESA avait débarqué à Moroni au début du mois de mars.
Hier mardi, l’Agence Nationale de la promotion des Investissement en Union des Comores (ANPI) avec le COMESA a tenu un atelier de haut niveau pour échanger sur l’amélioration du climat des affaires dans le pays. « Le Conseil Présidentiel de l’Investissement se veut être un cadre institutionnel de niveau suprême au sein duquel les acteurs des réformes prendront des engagements, mèneront des actions et rendront compte de celle-ci sous la haute autorité du chef de l’Etat, explique Abdou Katibou, le directeur général de l’ANPI.
Chaque année, le président de la République veillera personnellement à ce que les réformes soient identifiées, menées et veillera aussi et surtout à ce qu’elles soient connues et appliquées. Pour Abdou Katibou, l'implication du chef de l’Etat permettrait au pays de se doter d’un climat des affaires plus attractif et de se hisser parmi les meilleurs réformateurs des classements mondiaux tels que le Doing Business, Forbes. « Le CPI permettrait au pays d’attirer enfin des investisseurs sérieux, porteurs de projets d’envergure, stimulateurs de croissance et créateurs d’emplois », poursuit-il.
Le directeur général de l’ANPI invite les acteurs impliqués dans ce processus, notamment le secteur privé, à travailler en synergie avec l’ANPI dans la mise en œuvre effective du CPI. Thierry Mutimbo Kalondji, le chef de la délégation du Comesa, a dit leur disponibilité à accompagner les efforts du gouvernement pour rendre les Comores, un pays qui aspire au développement. « Bien que l’attractivité du pays se soit améliorée ces dernières années, force est de constater que l’image des Comores au sein de la communauté des investisseurs n’est pas optimale et requiert des efforts supplémentaires. Il faudra qu’on travaille d’arrache-pied pour mettre en œuvre ces changements », avance Thierry Mutimbo Kalondji.
Il ajoute: « Souvent, on nous dit qu’il n’y a pas d’experts sur place pouvant faire le travail. Mais non ! Tout le travail qui a été fait ces dernières années sur l’attraction des investisseurs dans le pays a été fait par des Comoriens et je suis très content de le dire. Et je vous demande de continuer dans cette démarche », dit-il. L'atelier comptera une présentation sur les réformes entreprises par l’Union des Comores sur le climat des affaires. Également une présentation sur les préoccupation et défis soulevés par les secteurs privé et public et autres parties prenantes.
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