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La présence de Mpox (variole de singe) dans certains pays d’Afrique notamment au Kenya inquiète les autorités sanitaires des Comores. Ce mardi 03 septembre, s’est tenu une réunion d’urgence entre le ministère tutelle, les agents de santé communautaires et les médecins chefs des différents districts sanitaires de Ngazidja dans le but de maximiser la sensibilisation et la prévention contre cette maladie qui a déjà causé la mort de plus de 500 personnes en République démocratique du Congo ( RDC).
« Mieux vaut prévenir que guérir », tel est l’objectif de cette réunion regroupant le ministère de la santé, les médecins chefs des districts sanitaires de Ngazidja et les agents de santé communautaires. Avec insistance, le ministre de la santé Dr Nassuha Oussene Salim alerte sur la dangerosité de la maladie. « Il faut prendre la menace au sérieux. Le but de cette réunion est de voir comment informer la population, sur les techniques de prévention », souligne-t-il. Et de poursuivre : « le gouvernement se tient prêt pour prévenir mais aussi pour contenir un éventuel cas. Des mesures ont été déjà élaborées notamment la mise en place des agents de santé au niveau de nos frontières pour le contrôle sanitaire. Nous avons des kits de diagnostic ainsi que le traitement adéquat. Je vous demande donc de nous épauler pour sensibiliser et prévenir la population sur cette maladie ».
Présent, le directeur général de la santé, Dr Saindou Ben Ali Mbae a montré qu’au cours du mois d’août, le ministère avait organisé une série de formations à l’endroit des agents de santé communautaires sur le choléra mais aussi sur le virus Mpox qui ne cesse de prendre de l’ampleur en Afrique. « Maintenant, c’est à ces agents de voir la manière de relayer l’information dans leurs localités mais aussi d’éviter la désinformation et rassurer la population. Pour le moment, le pays n’a pas identifié un cas mais la vigilance doit être de mise », précise-t-il.
Les médecins chefs ont à leur tour pris les choses en main et ont reformulé des recommandations notamment la prévention et la sensibilisation au niveau des écoles, le renforcement dans les petits ports mais également les moyens pour mieux travailler. Il est à noter que l'émergence d'une souche plus mortelle de cette maladie a causé plus de 500 décès en RDC. Cette maladie se transmet par contact avec une personne infectée. Les symptômes sont la fièvre, des maux de tête, des gonflements, des douleurs dorsales et musculaires. Une éruption cutanée peut se développer sur le visage puis s'étale sur d'autres parties du corps, le plus souvent la paume des mains et la plante des pieds. La période d’incubation est de 14 à 21 jours. L’OMS recommande à la personne infectée de s’isoler durant la période infectieuse.
Andjouza Abouheir
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