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Pour Ben Aboubacar Faouzouz, médecin épidémiologiste de terrain, les diagnostics démontrent que la dengue épidémique frappe encore une fois les Comores. Il invite la population à prendre les dispositions nécessaires à savoir la prévention par le biais des moustiquaires afin d’éviter les risques précaires qui peuvent des fois s’avérer mortelles.
Dans un entretien accordé à La Gazette des Comores, le docteur Ben Aboubacar Faouzouz, médecin épidémiologiste de terrain et responsable de la surveillance épidémiologique en Union des Comores, a montré qu’au cours de ces derniers jours, dans l’ensemble de trois iles, une épidémie a été signalée et elle est « à prendre en considération ».
A cause du réchauffement climatique, les maladies émergentes comme la fièvre de la vallée de rift et la dingue, refont surface. Compte tenu de l’urgence, la dengue épidémique qui est d’origine virale, d’une fièvre brutale supérieure à 38° degrés « est la plus alarmante ». « Cette infection provoque un syndrome de type grippal et peut évoluer à l’occasion vers des complications potentiellement mortelles appelées dengue sévère », explique le spécialiste.
La dengue est associée à des douleurs musculaires, articulaires, des frissons et de la douleur céphalée et parfois à des vertiges. L’épidémiologiste recommande à toute personne présentant ces signaux de se présenter dans les centres hospitaliers. « Le diagnostic montre que cette maladie est à risque élevé ». Il appelle la population à se préserver et d’éviter de se soigner soi-même avec de l’Ibuprofène, bio Diclofenac.
A Mohéli, l’état est critique. La maladie touche les plus vulnérables à savoir les enfants. D’où l’appel du spécialiste à l’endroit des parents pour une sensibilisation par une mobilisation de prévention générale par le biais des moustiquaires et les vêtements à manche longue afin d’éviter l’exposition aux moustiques.
Andjouza Abouheir
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