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Lutte contre le paludisme : Ngazidja reste encore l’île la plus touchée

Lutte contre le paludisme : Ngazidja reste encore l’île la plus touchée © : HZK-LGDC

L’île de Ngazidja reste le foyer principal du paludisme. Les autorités sanitaires ont appelé aux pratiques de lutte contre la maladie lors de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme organisée à Mkazi vendredi dernier.


Le paludisme reste encore un défi à relever, malgré les efforts déployés par le gouvernement, à travers notamment les méthodes de démoustication des domiciles ou la distribution des moustiquaires. Le parasite se montre toujours difficile à éradiquer sur l’île de Ngazidja contrairement à Mwali et Ndzouani. Lors de la célébration de la journée dédiée à lutte contre le paludisme, Ahamada Sidi Nahouda, ministre de la Santé, a regrettéque « le paludisme sévit à 99% à Ngazidja », avant d’appeler à plus de résilience contre la maladie. « Malgré nos efforts, le paludisme vit toujours avec nous. Nous devons continuer à nous battre pour vaincre la maladie ».

« On compte 500 cas à Ngazidja dont les localités concernées sont la capitale (Moroni), Bambao, Itsandra, Hamanvou et Mitsamiouli », a précisé Dr Ben Iman, secrétaire général de la Santé. L’heure est grave car le paludisme se manifeste beaucoup plus les périodes de forte chaleur, à proximité des déchets ou des eaux stagnantes où fécondent les parasites qui transmettent la malaria. Et on constate ces derniers temps que Moroni croule sous les ordures. La gestion des déchets est défaillante avec toutes les conséquences que cela entraine sur le plan sanitaire. Un cri a lancé devant l’ambassadeur de Chine Guo Zhijun, dont le pays apporte un appui précieux pour éradique l’épidémie.

 Dr Ahamada Msa Mliva du bureau de l’OMS a expliqué qu’au cours des deux dernières décennies, plus de 2,2 milliards de cas de paludisme ont été évités et plus de 12,7 millions de vies ont été sauvées. Pourtant, le paludisme reste une menace majeure pour la santé publique qui coûte la vie à près de 600 000 personnes chaque année, pour la plupart dans la Région africaine de l’OMS et en majorité de jeunes enfants. Les autorités sanitaires sont dans une démarche de sensibilisation face à la recrudescence de la maladie et appellent la population à se protéger.

Kamal Gamal


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