Le président Azali Assoumani a inauguré, ce mardi 7 octobre, deux nouvelles structures sanitaires à Anjouan. Il s’agit de l’hôpital pôle Mère-Enfant Sheikha Fatima bint Mubarak d’Ouani et du Centre de dialyse Sheikha Fatima de Hombo. Ces deux réalisations concrètes traduisent la volonté du gouvernement de placer l’humain au cœur du développement, tout en renforçant la coopération stratégique entre les Comores et les Émirats arabes unis.
Ces deux infrastructures, inaugurées le même jour sur l’île d’Anjouan, renforcent le système de santé comorien. Le Pôle Mère-Enfant de Ouani, flambant neuf, se distingue par sa capacité d’accueil de 20 lits, ses unités de soins intensifs et ses salles spécialisées en accouchement, gynécologie et stérilisation. Équipé des dernières technologies en néonatalogie, il va répondre à un besoin urgent, celui de réduire la mortalité maternelle et infantile dans le pays. Dans son allocution, le président Azali a insisté sur la portée humaine et stratégique de ce projet. « Ces infrastructures ne sont pas de simples édifices. Elles incarnent notre volonté d'améliorer durablement la santé de notre population. »
La modernisation du secteur sanitaire n’est plus un luxe, mais une nécessité vitale pour la nation. « Soulager, traiter, et retenir », les patients sur le territoire, sont les maîtres mots de ce jour, à Mutsamudu et à Ouani. Non loin de là, à Hombo, le Centre de Dialyse Sheikha Fatima représente un autre pas décisif vers l’autonomie médicale. Composé de huit unités ultramodernes de dialyse et d’une unité de traitement de l’eau, il garantit des soins de qualité pour les personnes atteintes d’insuffisance rénale, une pathologie longtemps synonyme de déplacements coûteux vers l’extérieur.
« Ce centre offrira une prise en charge digne et de proximité aux patients souffrant d’insuffisance rénale, leur évitant de quitter leur famille pour se soigner », a déclaré le chef de l’État. Les deux cérémonies respectivement tenues à Mutsamudu et Ouani, avaient mobilisé des centaines de personnes. Cette approche de proximité peut illustrer une orientation du gouvernement « soigné chez soi, avec dignité et efficacité ». La cérémonie a également été marquée par une annonce symbolique. D’ici deux mois, les équipes médicales comoriennes seront en mesure de poser localement des fistules artérioveineuses, un acte chirurgical jusqu’ici réalisé à l’étranger. Cette avancée technique, bien que discrète, pourrait transformer durablement le paysage médical du pays : moins d’évacuations, moins de coûts, et plus de souveraineté sanitaire.
Notons que ces projets n’auraient pas vu le jour sans l’appui des Émirats Arabes Unis. Sous l’impulsion de Son Altesse Sheikha Fatima bint Mubarak, surnommée « Mère de la Nation », et en présence du Dr Maitha Salem Al Shamsi, ministre d’État émiratie, cette coopération illustre la profondeur d’un partenariat fondé sur la solidarité et la confiance. «Lorsque la coopération et l’amitié guident nos actions, nous construisons ensemble un avenir meilleur pour nos peuples », a souligné le président Azali, rendant hommage à ses partenaires arabes.
Younes
Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.