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Pour renforcer la régulation pharmaceutique dans le pays, la nouvelle directrice générale l’agence nationale des médicaments et des évacuations sanitaires (ANAMEV), Dr Rashid Mohamed Mbarak Fatma impulse une nouvelle dynamique. Par son leadership, elle a mené une série de rencontres stratégiques visant à renforcer la coopération, en vue de promouvoir une régulation efficace des médicaments et de lutter plus fermement contre le marché illicite.
La directrice générale de l’Anamev prend son bâton de pèlerin. Le 14 mai dernier, à Voidjou, elle a rencontré le directeur général de l’ORTC, Assoumani Hablani, dans une démarche visant à faire de la radio et télévision nationale un relais majeur pour la sensibilisation en matière de santé publique. Cette rencontre a été l’occasion de mettre en avant les missions clés de l’agence, notamment l’enregistrement et la qualité des médicaments, la pharmacovigilance et la lutte contre les faux médicaments. « Il est évident que l’information est une arme puissante, mon équipe et moi-même plaidons pour une collaboration avec l’ORTC afin que les enjeux sanitaires soient accessibles à tous les Comoriens », a expliqué Dr Rashid Fatma. L’ORTC a montré sa disponibilité à renforcer sa programmation en faveur de la promotion de la santé avec un soutien aux missions de l’Anamev pour la sécurité des patients.
Dans un esprit de coopération régionale, elle a ensuite sollicité un partenariat avec l’agence de régulation des médicaments en Tanzanie à travers la représentation diplomatique de la république de Tanzanie à Moroni, avec l’objectif de renforcer les compétences et garantir un cadre pharmaceutique sécurisé dans le pays. La lutte contre le marché illicite des médicaments a été l’un des points centraux de leur rencontre le 15 mai dernier. Dr Fatma a exprimé son souhait de travailler avec les autorités concernées pour endiguer ce problème transnational. Conscient des enjeux sanitaires et du rôle clé de la coopération interétatique, le diplomate tanzanien, Said Othman Yakubu, a salué cette démarche et affirmé son soutien à cette initiative de rapprochement entre les institutions pharmaceutiques des deux pays. Il a insisté sur l’excellence des relations entre la Tanzanie et les Comores tout en réaffirmant la volonté commune de garantir un accès sécurisé aux médicaments.
Fondée avec pour mission de réguler le secteur pharmaceutique aux Comores, l’Anamev joue aujourd’hui un rôle central dans la protection de la santé publique. L’agence veille à l’application rigoureuse des normes relatives à l’importation et à la distribution des médicaments, assurant leur sécurité et leur efficacité. Ses missions englobent le contrôle de qualité, la pharmacovigilance et la lutte contre la vente illicite de produits pharmaceutiques, qui constitue une menace sérieuse pour la population. Grâce à ce leadership, l’Anamev se veut résiliente dans une démarche d’améliorer les politiques sanitaires du pays. Par ses initiatives stratégiques, le renforcement de la coopération avec les institutions nationales et internationales est un atout pour garantir aux comoriens un accès sécurisé aux soins et aux médicaments. « Tout ce que l’on souhaite c’est de créer une synergie des forces nationales et régionales pour un secteur pharmaceutique plus sûr et structuré », devait-elle renchérir la directrice générale de l’Anamev.
Andjouza Abouheir
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