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Aux alentours de Mlimaju Adda, un bus de transport en commun a basculé dans un ravin, provoquant une scène d’horreur sur les lieux. Le bilan provisoire est lourd : 9 morts et plusieurs blessés, selon un communiqué du COSEP.
Ce 17 novembre, la région de Nyumakele s’est réveillée sous le choc d’un drame d’une rare violence. D’après un survivant ayant témoigné sur les réseaux sociaux, le bus aurait perdu ses freins avant de quitter la route et de s’enfoncer dans un ravin décrit comme « inaccessible » par ceux arrivés en premier sur les lieux de l’accident. Les témoins évoquent une chute brutale, rendant tout secours immédiat presque impossible. Un motard, parmi les tout premiers à se rendre sur place, rapporte des propos bouleversants : « De là où nous sommes, nous ne pouvons qu’entendre les cris des gens qui souffrent, sans même voir où est suspendu le bus. »
Le chauffeur, originaire de Bandrankuni, aurait perdu le contrôle sans possibilité d’éviter la catastrophe. Peu après, les premières victimes ont pu être récupérées et transportées à l’hôpital de Mremani où, selon nos sources, une femme demeure non identifiée. Les trois blessés ont reçu les premiers soins. Tous doivent peut-être leur survie à leur audace de s’extraire du bus avant qu’il ne s’immobilise. Mais plusieurs autres passagers restent encore difficilement atteignables, en raison d’un terrain abrupt qui complique l’intervention des secours. Les équipes présentes parlent d’un « véritable défi logistique ».
Selon certaines informations, le bus transportait au moins quatre femmes, aucun enfant selon les premières estimations, et un nombre indéterminé d’hommes, renforçant les soupçons de surcharge. Alors que les opérations se poursuivaient encore au moment où nous bouclions ces lignes, la population de Nyumakele demeurait en état de choc, face à une tragédie qui relance les inquiétudes sur la sécurité du transport interurbain dans la région.
Younes
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