Les petites îles connaissent trop bien les réalités du changement climatique et leur impact sur leurs économies, leurs terres, leurs eaux, a rappelé le président Azali Assoumani dans sa prise de parole à la réunion sur la Facilité d'assurance des risques climatiques pour l'adaptation en Afrique, qui s’est tenue en marge du sommet sur le climat en Afrique, à Nairobi.
Le président de la République Azali Assoumani qui avait pris part au sommet africain sur le climat, s’est adressé à la réunion de haut niveau sur la facilité d’assurance des risques climatiques pour l’adaptation en Afrique. « Au regard de la fréquence croissante et de l'impact des catastrophes naturelles à grande échelle sur le continent, les gouvernements africains ont de plus en plus besoin de disposer de plans de gestion des risques de catastrophes liées au climat, qui soient actionnables, complets et transparents », estime le président Azali pour qui ces plans doivent être soutenus par des instruments de financement adéquats, tels que l'assurance.
« Cette Facilité d’assurance qui est une innovation de la BAD ne pouvait pas arriver à un meilleur moment, puisqu’elle vise à aider les pays africains, en particulier leurs secteurs agricoles, à se préparer, à s'adapter et à renforcer leur résilience face aux impacts du changement climatique tels que les inondations et la sécheresse », soutient-il. Étant lui-même natif d’un pays insulaire, le président en exercice de l’UA, a tenu « à rappeler à tous, que les petites îles connaissent trop bien les réalités du changement climatique et leur impact sur nos économies, nos terres, nos eaux, et les personnes que nous servons. »
Le chef de l’Etat appelle donc au renforcement de capacité d’adaptation et de la résilience du continent. Azali Assoumani qui dit être ravi de voir que la BAD dirige la campagne de la Facilité d'assurance des risques climatiques pour l'adaptation en Afrique avec des parties prenantes essentielles. « La Facilité d'assurance des risques climatiques pour l'adaptation en Afrique est notre voie pour renforcer ces partenariats pour offrir une assurance des risques à grande échelle en Afrique », souligne le locataire du palais de Beit-Salam. Il reconnaît, par ailleurs que d'énormes lacunes subsistent dans la couverture d'assurance et qu’ils devront alors agir davantage. « Nous avons besoin de ressources pour étendre et intensifier les programmes d'adaptation et de résilience pour les populations les plus vulnérables du continent », note-t-il.
Maoulida Mbaé
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