Le Président Azali Assoumani s'est rendu solennellement à Ongojou, dans le Nyumakelé, pour présenter ses condoléances aux familles des victimes du tragique accident de bus survenu la veille. Ce déplacement a réuni autorités nationales et locales autour des familles en deuil.
Ce mardi 18 novembre 2025, le Président de l’Union, accompagné de plusieurs membres du gouvernement et du gouverneur de l’île, s’est rendu à Ongojou dans le Nyumakelé pour présenter ses condoléances aux familles des victimes du tragique accident de bus survenu la veille. Ce déplacement solennel n’était pas qu’un geste protocolaire, mais un acte empreint d’humanité. Aux côtés du chef de l’État Azali Assoumani, le gouverneur Zaidou Youssouf a transmis un message similaire, notamment lors de sa visite à Hamchako chez les proches d’Asmar Soultoine, la jeune universitaire tragiquement fauchée par l’accident. Il a insisté sur la conduite attendue d’un musulman face au choc : dignité, patience et acceptation.
À Ongojou, l’émotion a été palpable. Le directeur de cabinet du président, Youssoufa Mohamed Ali dit Belou, a rappelé que « le meilleur et le pire sont créés pour les humains », appelant lui aussi à la patience et à la solidarité. Le maire de Mremani, Andhoilati Ahmed, dont la nièce Faizati Chadhuli figure parmi les victimes, a salué la présence du chef de l’État comme « un symbole fort ». La solidarité a dépassé les frontières insulaires. La cellule de Ngazidja du syndicat des transporteurs routiers, Usukani wa Masiwa, a rejoint ses homologues d’Anjouan pour soutenir les familles, notamment celle du chauffeur décédé. De son côté, M. Dahalane Halidi, président des notables d’Anjouan, en route vers Nyumakelé avec une délégation, a qualifié la démarche du président d’« acte patriarcal d’un sage fidèle à son peuple ».
Face aux critiques émises par certains, qui souhaitaient voir le chef de l’État visiter chaque village endeuillé, le maire de Mremani a été catégorique : « Toute la région s’est accordée pour se rassembler à Ongojou, centre symbolique de Nyumakelé ». Dans ce moment de douleur nationale, l’essentiel demeure : l’unité, le deuil partagé et la présence solidaire de la nation auprès de ses enfants meurtris.
Younes
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