Lors d’une assemblée générale tenue à l’institut de Formation (IFERE) le 29 septembre dernier, les enseignants syndicalistes ont échangé sur les propositions faites par les autorités éducatives la semaine dernière. Le secrétaire général du syndicat des enseignants (Sneuc) Youssouf Boinaheri a déclaré à la presse, une reprise partielle des activités pédagogiques. Une reprise qui consiste à boucler les travaux de l’année universitaire 2024-2025.
Enfin, les autorités du système éducatif ont entendu la voix du syndicat. Les deux parties se sont réunies autour la table en vue de trouver un compromis pour désamorcer la crise qui prévaut à l’université depuis déjà trois mois. « Notre grève a duré 110 jours. Une action qui a occasionné des échanges avec le ministre de l’Education, le directeur de l’enseignement supérieur puis le représentant du Secrétaire général du gouvernement. Les discussions ont abouti à un projet d’accord, objet de notre session extraordinaire d’aujourd’hui. On s’est réuni pour l’examiner avant signature. Donc, il y a eu des propositions et des amendements. En tout cas, on a décidé de lever la grève partiellement. C’est-à-dire, on va finir les travaux d’enseignants qui restent pour clôturer l’année universitaire 2024-2025, notamment la délibération des examens et l’organisation des sessions ».
A en croire le secrétaire général du Sneuc l’accord avec les autorités éducatives est une condition pour la reprise de l’année académique 2025-2026. C’est-à-dire, il n'y a pas encore pour le moment un accord officiel entre le syndicat et les autorités. Les autorités ont répondu à trois des cinq revendications du Sneuc. « Ce qui nous pousse à clôturer l’année universitaire. Mais nous allons encore retourner à la table des négociations pour officialiser notre accord. Si les autorités refusent de s’engager, alors nous n’allons pas entamer l’année universitaire en cours ».
Interrogé sur le sort des concours organisés récemment à l’université, Youssouf Boinaheri a répondu : « On s’est complètement désengagé de ces concours. On va faire notre devoir. C’est aux organisateurs de voir s’ils nous envoient des élèves méritants ou non. Les enseignants n’ont pas participé à ces concours ». Actuellement, le Sneuc se prépare à établir un document pour présenter aux autorités pour validation et servir de base d’un protocole d’accord avant toute reprise des activités universitaires 2025-2026.
Kamal Gamal
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