Bien que la négociation continue entre le gouvernement et le syndicat des enseignants de l'université (Sneuc), les deux parties n'ont toujours pas finalisé un accord de sortie de crise permettant aux étudiants d'espérer une rentrée académique 2025-2026. Le secrétaire général du syndicat Youssouf Boinaheri est actuellement à Anjouan pour sensibiliser sur l'impact de la grève.
Il a été décidé lors d'une assemblée générale des enseignants organisée le 29 septembre dernier, une levée partielle de la grève des enseignants qui a paralysée les activités pédagogiques de l'Université durant une assez longue période. Une reprise qui s'observe uniquement sur l'organisation des sessions de rattrapage pour permettre aux étudiants de connaître leur sort concernant les examens de fin d'année 2024-2025. Contacté par La Gazette des Comores, le secrétaire général du SNEUC s’est montré prudent.
« Nous n’avons rien concrétisé avec les autorités concernant notre protocole d’accord. Le ministre de l’Éducation a signifié que le secrétaire général du gouvernement est en mission à l'extérieur et qu'il faut attendre son retour avant d’officialiser l'accord. En tout cas, on a décidé d'organiser les sessions de fin d'année. Mais pour la rentrée, il faut que notre accord avec le gouvernement soit officiel. Je suis actuellement à Anjouan pour faire le bilan de la grève mais surtout renforcer la solidarité entre les enseignants au niveau des îles. », a-t-il déclaré.
Il faut préciser que les enseignants avaient cinq revendications principales, dont le financement pérenne de l'Université, le paiement des arriérés de salaire et le respect du statut des enseignants. Le gouvernement a satisfait trois des cinq. Ce qui a permis la levée partielle de la grève avec la tenue des sessions. Mais à en croire le chef syndicaliste, les enseignants ne reprendront la craie tant leurs revendications ne sont complètement satisfaites. La balle est donc dans le camp du gouvernement.
Kamal Gamal
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