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Après la séance à la mairie de Fomboni lundi dernier, le ministère de la promotion du genre, de la solidarité et de l’information à travers la direction générale de l’information et de la communication, poursuit sa campagne de sensibilisation. Ce mercredi 12 novembre c’était au tour des journalistes, jeunes reporters, chefs de villages et d’autres acteurs d’être invité dans un hôtel de Fomboni pour un cercle d’échange. L’objectif est de renforcer la résilience des communautés les plus exposées aux aléas climatiques et aux catastrophes naturelles.
Situées au cœur de l’océan indien, les Comores demeurent particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. La montée des eaux, la déforestation, les inondations et la dégradation du littoral menacent directement les moyens de subsistance des populations. Conscients de ces dangers, le ministère de la promotion du genre, de la solidarité et de l’information, à travers la direction générale de l’information et de la communication (DGIC), a lancé une vaste campagne de sensibilisation avec l’appui de l’UNICEF. L’initiative cible les zones les plus exposées aux phénomènes météorologiques extrêmes observés ces dernières années. Elle vise à tirer la sonnette d’alarme et à inciter les communautés locales à adopter des mesures concrètes pour réduire les risques liés aux catastrophes naturelles.
Au cœur de cette démarche se trouvent les « cercles d’écoute », de véritables espaces de dialogue communautaire réunissant journalistes, jeunes reporters, chefs de village, agents municipaux et leaders communautaires. Ensemble, ils identifient les problèmes locaux, montée des eaux, gestion des déchets, déforestation, et cherchent à y apporter des solutions adaptées à chaque territoire. Dans un entretien accordé à La Gazette des Comores, Ben Djadid Ismaël, directeur général de l’information et de la communication, explique la philosophie de cette action : « Du fait de sa situation géographique, notre pays reste vulnérable face aux effets du changement climatique et aux catastrophes naturelles. Avec le soutien de l’UNICEF, nous avons voulu aller au plus près des communautés pour les sensibiliser et renforcer leur capacité d’action. Notre objectif est de créer des cercles d’écoute, des espaces d’échanges où tout le monde, journalistes, jeunes, élus, chefs de village, peut participer à la recherche de solutions locales. »
Le directeur souligne également l’importance de l’expertise nationale : « Grâce à la direction générale de la sécurité civile, nous apportons un éclairage sur ce que sont réellement les risques climatiques et sur les bons réflexes à adopter. Nous voulons que les populations s’approprient ces notions et développent une véritable résilience climatique. À travers cette campagne, le gouvernement et ses partenaires ambitionnent de bâtir une culture de prévention durable dans les régions les plus exposées du pays. Une mobilisation essentielle pour que les Comores puissent affronter sereinement les défis climatiques à venir.
Riwad
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