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Comment prévenir la crise des produits carnés qui avait frappé de plein fouet le pays l’année dernière, en pleine période des festivités de grand mariage ? C’est la question à laquelle, importateur des produits carnés, armateur et ministère de l’économie ont tenté de répondre au cours d’une réunion tenue samedi 29 juillet dernier, pendant laquelle tous les aspects liés à la chaîne d’approvisionnement ont été abordés.
Mieux vaut prévenir que de guérir. Pour éviter que le pays ne soit confronté à une nouvelle crise des produits carnés, comme fut le cas l’année dernière, le ministère de l’économie a pris l’initiative de réunir tous les acteurs intervenants dans ce secteur, pour une concertation. Ce dernier veut à tout prix éviter une rupture de ces produits très prisés en cette période des festivités liées aux cérémonies de grand mariage.
D’après le ministre de l’économie, Ahmed Ali Bazi, la rencontre est l’expression de la volonté du président de la République de rendre permanente, le dialogue public-privé. L’objectif, selon le ministre est de prévenir les problèmes qui pourraient surgir, afin d’assurer qu’il n’y ait plus de rupture dans la chaîne d’approvisionnement des produits carnés, surtout en cette période de forte consommation. « La pénurie des produits carnés qui avait engendré des tensions l’année dernière, a réveillé la conscience des autorités compétentes en prenant des mesures endogènes telles que le renforcement des capacités de stockages au port de Moroni, faciliter aussi l’enlèvement provisoire des conteneurs avant de s’acquitter au bout de 45 jours, des frais d’enlèvement », a-t-il fait savoir.
A l’en croire d’autres mesures seront prises par le gouvernement. Parmi lesquelles, la mise en place d’un fonds de garantie au bénéfice des opérateurs économiques de la place. L’année dernière l’arrêt de l’importation des surgelés avait engendré une crise sans précédent. Le manque des prises de courant sur la plateforme du port de Moroni avait contraint l’armateur CMA-CGM à ne plus charger des conteneurs frigorifiques à destination de Moroni. Il a fallu une rencontre entre le ministère des finances, celui des transports, la douane et les importateurs des produits carnés pour mettre fin à la crise.
Maoulida Mbaé
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