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Huit centres ruraux de développement économique de Mwali, Ngazidja et Ndzouani vont bénéficier d’un financement dans le cadre du projet de renforcement de la résilience des systèmes agricoles intelligents face au climat et des chaînes de valeur en Union des Comores. Un projet financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial et le PNUD, pour un montant global de 10,2 millions de dollars.
Hier mercredi, le ministère de l’agriculture en partenariat avec le PNUD, a présidé un atelier de validation du document du projet sur le renforcement de la résilience des systèmes agricoles intelligents face au climat et des chaînes de valeur dans l’Union des Comores. Un projet financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial et le PNUD et dont huit Centres ruraux de développement économique (CRDE) de Mwali, Ngazidja et Ndzouani vont bénéficier. L’objectif du projet, selon Snehal Soneji représentant résident du PNUD, est de mettre en place des pratiques agricoles durables et de promouvoir l’utilisation de technologies innovantes afin d’augmenter la productivité, d’améliorer la gestion des ressources naturelles et de faciliter l’accès aux marchés pour les agriculteurs.
« Cet atelier revêt une importance particulière, car il marque une étape cruciale dans la réalisation d’une initiative évaluée à 10,2 millions USD en vue de son financement auprès du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Programme des Nations Unies pour le Développement », a déclaré le représentant résident du PNUD dans son mot d’ouverture des travaux. « L’objectif de cet atelier est de valider le document de projet, qui servira de cadre directeur pour la mise en œuvre de nos activités. Votre expertise, votre expérience et votre engagement sont essentiels pour assurer le succès de ce projet », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « nous avons besoin de vos idées, de vos suggestions et de vos contributions afin de façonner un projet solide, capable de répondre aux besoins spécifiques des agriculteurs comoriens tout en favorisant leur résilience et leur développement durable. » Pour M. Soneji, l’agriculture du pays est dans un tournant crucial, après avoir surmonté de nombreuses difficultés dans la crise sanitaire et conflictuelle, liée à la guerre russo-ukrainienne.
« Nous avons l’opportunité de développer des systèmes agricoles intelligents face au climat, de renforcer les chaînes de valeur agricole et de favoriser la résilience des communautés rurales », a-t-il soutenu. Snehal Soneji dit être convaincu, que grâce à des partenariats solides, une bonne coordination entre les acteurs et leur détermination commune, ils pourront relever ces défis et réaliser leur vision d’une agriculture comorienne résiliente, durable et prospère.
Maoulida Mbaé
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