La Gazette

des Comores

Inauguration de trois CRDEs réhabilités

Inauguration de trois CRDEs réhabilités © : HZK-LGDC

Le ministère de l’agriculture, l’ambassade de France et la FAO ont procédé samedi dernier à l’inauguration des trois CRDEs réhabilités à travers le projet RECA ERA financé par la France en hauteur de 972 000 euros. Le comité de pilotage a clôturé en même temps ce projet qui est arrivé à son échéance, après avoir validé les réalisations faites.


Le secrétaire général du ministère de l’agriculture Saïd Mmadi Bakar en présence du chef du service de la coopération et de l’action culturelle de l’ambassade de France à Moroni, l’assistant représentant de la FAO, a procédé à l’inauguration de trois CRDEs dans les trois îles entièrement réhabilités dans le cadre du projet de Renforcement des Capacités des Centres Ruraux de Développement Économique pour l’Entreprenariat et la Résilience Agricole aux Comores (RECA ERA), financé par la France. Il s’agit des CRDEs, de Dimadjou ya Hamahamet à Ngazidja, Fomboni à Mwali et Tsembehou à Ndzouani.

Ce projet visait au renforcement des capacités managériales, techniques et infrastructurelles de ces CRDEs dans le but d’améliorer la disponibilité, et l’accès inclusif aux services de conseil agricole. « En appuyant les CRDEs, l’idée c’est d’augmenter la productivité des agriculteurs, leurs technicités pour mieux produire et donc d’avoir plus de produits sur les marchés », a indiqué Patrice Thevier, chef du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France aux Comores.

A l’entendre, ce projet qui est mené en partenariat avec le ministère de l’agriculture et la FAO est intéressant. « On est vraiment dans l’accompagnement (...) Et puis cela s’inscrit dans un soutien global de notre coopération à l’agriculture puisque vous savez également que nous avons des projets en direction de la société civile qui a une grosse composante en développement rural », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter: « Le CRDE me parait être un relais important pour toucher les agriculteurs. Par ce qu’encore aujourd’hui les besoins en conseil, les besoins en formation sont importants. Et puis on voulait avoir une action de proximité. C’est à dire qu’on sent bien que les agriculteurs ont besoin de semences, de petits équipements. Des choses concrètes et des formations sur le terrain comme je le disais tout à l’heure dans mon intervention. »

Selon le secrétaire général du ministère de l’agriculture ce projet a ouvert une ère pour la filière agricole et il a boosté la productivité agricole par la réorganisation du système de production rurale, ainsi que par la promotion de l’usage d’intrants améliorés, l’amélioration de la compétitivité des filières agricoles à travers le renforcement du système de gestion de la qualité et la promotion d’emplois stables dans l’agriculture.

Maoulida Mbaé

 


Les contenus publiés dans ce site sont la propriété exclusive de LGDC/HZK Presse, merci de ne pas copier et publier nos contenus sans une autorisation préalable.