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Des jeunes élèves incarcérés à la maison d’arrêt de Moroni viennent de passer les examens du baccalauréat derrière les barreaux. Une initiative qui n’est pas nouvelle et qui n’est pas passée inaperçue aux yeux de la Commission des droits de l’homme et des libertés qui a salué la démarche dans une déclaration en date du mardi 11 juillet 2023.
Comme l’année dernière, des prisonniers incarcérés à la maison d’arrêt de Moroni ont passé les examens du baccalauréat dans une salle spécialement aménagée au palais de justice de Moroni. Une initiative saluée par la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL) qui a félicité dans une déclaration en date du 11 juillet 2023, les ministères de la justice et de l’éducation qui ont accédé à son plaidoyer. Les détenus qui ont composé les épreuves du baccalauréat étaient au nombre de quatre.
« La commission nationale des droits de l’homme et de liberté, tient, donc, à saluer cette année les efforts des ministères de la justice et de l’éducation nationale de cette action louable », note la déclaration signée par la présidente de la CNDHL, Sittou Raghadat Mohamed.
« Cette approche contribue à favoriser la réinsertion sociale et la préparation à la réintégration après avoir purgé une peine de prison. C’est pourquoi, la commission nationale des droits de l’homme et des libertés encourage vivement les ministres de la justice et de l’éducation nationale à poursuivre et renforcer de tels efforts afin de garantir à tous les détenus le bénéfice d’opportunités éducatives », poursuit le document.
Pour la CNDHL, il est primordial de reconnaître que chaque individu a un droit fondamental à une éducation y compris les détenus. « La commission nationale des droits de l’homme et des libertés espère que cette action inspirera d’autre initiatives similaires visant à faciliter l’accès à l’éducation et à la formation pour le détenus », a-t-on conclu.
Maoulida Mbaé
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