Le chef de l’Etat Azali Assoumani a procédé hier mardi à l’ouverture officielle de la 2ème édition du salon des entreprises Business in Komor. Un évènement qui promet. Plus d’une dizaine de pays ont répondu à l’invitation. De nombreuses personnalités du monde des affaires mais aussi du monde politique notamment, le vice-ministre du plan de la RDC ont fait le déplacement à Moroni.
C’est dans un Palais du peuple plein à craquer que le président de la République a donné le coup d’envoi de la 2ème édition du salon des entreprises qui d’une année à une autre, prend de la maturité en s’ouvrant à l’étranger. Au vu de l’engouement à l’ouverture de l’évènement, le pari des organisateurs d’attirer plus de monde n’est pas du tout fou. En plus d’une dizaine de pays étrangers qui ont fait le déplacement, une centaine d’entreprises exposent, 70 conférenciers de renom devront intervenir, 120 rencontres B to B sont programmées ainsi que le 6ème forum annuel du réseau international des Agences francophones de promotion des investissements.
« La 1ère édition était un franc succès avec la participation de plus de 65 entreprises et 3500 participants (…) Cette année, nous avons des grandes attentes », a déclaré le président Azali Assoumani au moment du lancement des activités de ce grand rendez-vous. Une plate-forme efficace, d’après le chef de l’Etat qui leur permet d’identifier et combler les lacunes de l’écosystème entrepreneurial du pays.
Même enthousiasme, pour Nadjati Soidiki directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANPI) qui rappelle, elle aussi le succès enregistré dans la toute première édition malgré le contexte mondial marqué par la crise sanitaire et conflictuel. « L’initiative entrepreneuriale, jamais n’avait été aussi dynamique », fait-elle observer. « Les chiffres avaient parlé, les immatriculations des entreprises au registre du commerce et du crédit immobilier avaient atteint un record jusqu’alors inégalé. Résultat atteint, notamment grâce à des programmes d’appui direct mêlant accompagnement d’ordre technique et financier ayant suscité de l’appétit notamment à la jeunesse pour l’entreprenariat », a-t-elle souligné.
A l’entendre, son agence poursuivait un double objectif : bâtir leur activité autour de la destination Comores, mais également le devoir d’accompagner et de soutenir les entreprises locales. D’après la patronne de l’ANPI, en une année, 45 entreprises ont été agrées, ce qui représente, toujours d’après-elle, la création de 1616 emplois permanents. « Nous allons poursuivre les efforts de 10% d’objectif de plein emploi qui sont envisagés à l’horizon 2030, en une année », a-t-elle promis.
Pour le directeur général d’Afrik Eximbank, Ayman Al Zourbi, la Zlecaf est une opportunité pour le continent africain d’ouvrir les frontières aux commerces interafricains et de promouvoir l’épanouissement de l’économie des différents pays africains. Il annonce par ailleurs que sa banque dispose d’un portfolio de plus d’une centaine de millions de dollars en termes d’investissements. Un fonds qui pourrait être doublé dans les deux ans à venir.
« C’est important que les portes qui ont été ouvertes aujourd’hui par l’investissement étranger puissent continuer à être ouvertes et qu’elles puissent constituer pour les Comores au sein de l’Afrique une voie pour l’épanouissement économique du pays », a-t-il avancé. Et le ministre comorien de l’économie Ahmed Bazi d’encourager le secteur privé de la place à saisir les opportunités offertes par Afrik Eximbank et à concrétiser les projets innovants.
Maoulida Mbaé
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