La Gazette

des Comores

Le président Azali porté à la tête de l’organisation

Le président Azali porté à la tête de l’organisation © : HZK-LGDC

Le président Azali Assoumani soutient que l’organisation de coopération éducative, doit continuer à construire l’éducation dont les peuples ont besoin, pour façonner l’avenir qu’ils veulent en redynamisant et en légitimant à nouveau, les systèmes de savoirs autochtones. Le chef de l’Etat comorien s’est exprimé à l’occasion de la première session de l’organisation tenue le 29 juin dernier à Addis-Abeba, où Azali se verra porter à la tête de l’organisation créée en 2020.


Le président de la République Azali Assoumani a pris part à la toute première session extraordinaire de l’organisation de coopération éducative (OCE) tenue à son siège à Addis-Abeba en Éthiopie le 29 juin dernier. Une séance à l’issue de laquelle, le chef de l’Etat comorien, sera élu par la majorité des membres, président de l’organisation qui est créée le 29 Janvier 2020 par des pays d’Amérique latine, des Caraïbes, d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et des îles du Pacifique, lors du sommet international sur l’éducation équilibrée et inclusive qui s’est tenu à Djibouti le même jour.

« Sous la gestion performante et la vision de notre Secrétaire Général, nous sommes en train de bâtir, une nouvelle grande organisation: une organisation du Sud, par le Sud et pour toute l’humanité, investie de l’esprit de solidarité », a déclaré le président Azali qui a salué au passage, le travail efficace réalisé par les ministres, lors de la session ministérielle et les résolutions qui y ont été adoptées.

Le président en exercice de l’UA, assure attendre la mise en œuvre des résolutions pour élargir les horizons de l’organisation. Il dit être également certain que ces résolutions fourniront les instruments, qui leur permettront de mobiliser leurs énergies et leurs ressources collectives, afin de promouvoir une vision stratégique commune, pour le Sud. « Notre organisation commune doit continuer à construire l’éducation dont nous avons besoin, pour façonner l’avenir que nous voulons, en redynamisant et en légitimant à nouveau, nos systèmes de savoirs autochtones », a-t-il soutenu. « Nous nous félicitons qu’elle facilite la collaboration au-delà des frontières nationales, afin de construire, de partager et d’étendre les nouvelles technologies endogènes qui soutiennent l’innovation et notre capacité collective, à réussir dans l’économie mondiale », a-t-il ajouté.

Le chef de l’Etat comorien estime que le système international actuel reste structurellement et institutionnellement inégal. Pour lui, il est temps de construire une troisième voie de développement, plus inclusives. Les modèles traditionnels de développement n’ayant pas réussi à relever avec efficacité les défis uniques auxquels sont confrontés les pays du Sud. « Il est nécessaire d’adopter une nouvelle approche du développement, inclusive et équitable, établie dans un esprit de solidarité, de multilatéralisme authentique et d’autodétermination, comme le proclame la Déclaration Universelle de l’Éducation Équilibrée et Inclusive », a-t-il souligné. 

Maoulida Mbaé

 


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