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Les élections présidentielles se tiendront au mois de décembre prochain. C’est ce qu’a déclaré le président de la République, Azali Assoumani dans son allocution prononcée à l’occasion de l’Eid El-Kabir dans la grande mosquée d’Itsandra Mdjini. Des échéances électorales qu’il veut paisibles et démocratiques. Le chef de l’Etat a encore, une fois appelé à la préservation de la stabilité dans cette période sensible en particulier.
Le président de la République Azali Assoumani a conduit la prière de l’Aid El Kabir, jeudi dernier dans la grande mosquée d’Itsandra Mdjini. Une occasion pour le chef de l’Etat d’adresser ses vœux à la population. Le locataire du palais de Beit-Salam, de rappeler que le pays s’apprête à tenir très prochainement les élections présidentielles. Prévues d’être organisées en mars et avril 2024, elles seront finalement avancées de trois mois et vont être tenues en décembre de cette année. Le mois d’avril coïncidant avec la période du ramadan selon les explications fournies par le président de la République.
« Nous nous acheminons vers des élections présidentielles. Malheureusement en Afrique, les échéances électorales sont toujours des moments de tensions. Au lieu qu’elle soit une période paisible pendant laquelle chacun expose librement ses idées et d’assurer au final, une alternance pacifique », a déclaré le président Azali Assoumani.
« Les présidentielles auront bel et bien lieu en 2024. Certaines ont d’ores et déjà soutenu qu’il n’y aura pas d’élections. Voulez-vous faire de moi un monarque ? Je ne le serai pas et je ne veux pas l’être. S’il y a certaines qui veulent devenir roi, je ne suis pas parmi eux, a-t-il martelé. Je veux des échéances électorales qui se dérouleront dans un climat de paix ».
À entendre le chef de l’Etat, tout est prêt au niveau organisationnel. Les acteurs concernés ont été tous invités mais certains ont préféré décliner l’invitation. « Ils sont libres de leur choix, bien qu’ils doivent savoir que voter, est un droit civique », a-t-il fait savoir, mettant en garde toutes tentatives de boycotter par la violence, les prochaines présidentielles.
« Avant même que les forces de l’ordre n’interviennent, chacun doit prendre ses responsabilités dans nos différentes localités, dans nos places publiques. Il faut oser dire à nos frères que rien ne vaut la paix », a-t-il ajouté. Et d’enchaîner: « le politicien n’est pas au dessus de la loi. Vous n’allez pas détourner les biens publics ou commettre la violence et chercher à se dérober à la justice, sous prétexte que vous êtes politicien. » Le président de la République appelle au retour des valeurs traditionnelles qui autrefois, sont avérées être un rempart solide contre l’acculturation et l’abandon de la foi. Des valeurs, d’après lui qui garantissaient le climat paisible qui caractérise notre pays.
Maoulida Mbaé
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