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L’homme sur le scooter percuté lundi 12 juin dernier par une conductrice de véhicule 4x4 a succombé à ses blessures, le même jour à l’hôpital El Maarouf où il a été conduit par les secouristes. L’accident s’est déroulé au sud de la capitale entre le Palais du peuple et le Groupe scolaire Abdoulhamid. Originaire de Bibavu dans le Hamanvu, le défunt travaillait comme superviseur dans les magasins Super A.
La route a encore une fois fait une victime. Il s’agit d’un homme percuté par une conductrice à bord d’un 4x4 sur la route du Palais du peuple. Selon les témoignages recueillis sur le lieu de l’accident, la conductrice était au téléphone au moment de percuter l’arrière du scooter qui éjectera son conducteur. Pris par la panique, la conductrice voyant la moto sans son occupant, croira qu’elle l’aurait évité alors qu’elle venait de l’écraser. La victime sera retrouvée sous les pneus du 4x4 gisant dans une mare de sang, le casque vissé sur sa tête. Ce qui explique la violence du choc.
L’homme originaire de la localité de Bibavu dans la région d’Itsandra décédera à l’hôpital El Maarouf après avoir été immédiatement transféré par les pompiers. On apprendra que la victime était un employé des établissements Super A. Quant à la conductrice, elle serait l’épouse d’un député. Toujours selon nos informations, elle se serait présentée à la gendarmerie après l’accident.
La conductrice encourt une peine allant de six mois à cinq ans et une amande de 50 000 à 500 000 fc si elle est reconnue coupable d’homicide involontaire commis ou causé, par maladresse, négligence, intention ou inobservation des règlements. Elle risque par contre, une peine de trois mois à deux ans, s’elle est reconnue coupable des blessures involontaires, causé par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou inobservation des règlements.
A Ngazidja les décès dus à des accidents prennent une proportion inquiétante. Plus de six accidents, la plupart mortels ont été enregistrés dans le seul mois de janvier. L’année dernière, la brigade routière de la gendarmerie nationale avait enregistré 230 accidents de la route dont 30 ont provoqué la mort. Les raisons selon toujours la brigade routière, sont entre autre, l’excès de vitesse, le manque de vigilance ou l’état des routes.
Maoulida Mbaé
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