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Vingt ans d’histoire, d’engagement et de solidarité. L’ONG Maeecha célèbre en 2025 deux décennies d’actions en faveur de l’enfance, de la jeunesse et des communautés comoriennes. À la veille de la cérémonie officielle, une conférence de presse s’est tenue le 11 octobre dans les locaux de l’organisation à Fomboni, pour présenter le programme de la Semaine éducative Maeecha 2025, dont le lancement a eu lieu le dimanche 12 octobre à la salle multifonctionnelle de Fomboni.
Dans son allocution, le coordinateur de l’ONG, Alimo Mohamed, a rappelé que « l’année 2025 marque une étape symbolique et profondément émouvante pour notre organisation, qui célèbre 20 ans de vie et d’engagement au service des enfants, des jeunes et des communautés ». Depuis sa création, Maeecha intervient dans des domaines clés du développement humain : éducation, santé infantile, protection de l’enfance, formation professionnelle, développement local et renforcement de la société civile. L’objectif, souligne-t-il, reste inchangé : « favoriser le développement harmonieux de l’enfant dans un environnement protecteur et équitable. »
Pour marquer cet anniversaire, l’ONG organise la 3ᵉ édition de l’Éducathon, placée sous le signe des 20 ans de Maeecha. Parmi les activités phares : un concours des jeunes reporters pour l’environnement à Mohéli, une journée portes ouvertes et de dialogue entre OSC et autorités le 14 octobre, des ateliers créatifs pour enfants le 15, des journées de dépistage des cardiopathies pédiatriques les 16 et 17, et une clôture festive à Ndzouani le 19. En novembre, deux grands rendez-vous suivront : les Journées scientifiques et le Gala des cœurs, les 7 et 8 novembre.
Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs autorités, ONG et notables étaient présents. Le directeur de Maeecha, Nasser Assoumani, a souligné le chemin parcouru : « Ce que nous retenons après 20 ans, ce sont les milliers d’enfants que nous avons pu accompagner vers l’école. » Il a rappelé qu’à la naissance de Maeecha, « plus de la moitié des enfants de Nioumakélé à Anjouan n’étaient pas scolarisés ». Aujourd’hui, près de 36 000 enfants ont pu être inscrits dans les écoles publiques, certains poursuivant leurs études universitaires, d’autres travaillant désormais au sein même de l’organisation. Selon lui, le choix de Mohéli pour la semaine sur l’éducation environnementale n’est pas anodin : « C’est une île préservée, moins touchée par les dégradations, et un exemple pour les générations futures. »
Riwad
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