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Hassani Mohamed Djalim a été reçu à nouveau par le président de la République au palais de Beit-Salam. Le chef de l'État et ce notable de la capitale ont longuement discuté sur plusieurs sujets de l'actualité nationale.
De retour de Beit-Salam où le président de la République l'a reçu en tenu décontracté, Hassani Mohamed Djalim semble être agréablement marqué par cette rencontre qui n'en est pas une entre les deux hommes dont l’amitié remonte depuis les années 2000. « J'ai présenté tout d'abord au président de la République mes meilleurs vœux de l'année à lui à sa famille au gouvernement et à son cabinet », a-t-il déclaré.
Autre sujet de discussion, les assises nationales auxquelles ce notable de son État dit soutenir à fond. « Nous avons encore une fois parlé d'émergence. J'ai trouvé en lui un homme averti, soucieux de son travail et surtout de son pays. Un homme qui veut marquer son temps », a-t-il soutenu.
Pour rappel, la relation entre MM. Djalim et Azali remonte depuis 2002 quand l'actuel chef de l'État s'est présenté aux élections présidentielles. Étant membre du parti Shawiri du défunt colonel Mahamoud Mradabi, il a proposé sa démission au premier ministre de l'époque Ahamada Madi Bolero dont il était le chef du protocole. Une démission qui lui sera finalement refusée par le patron de la primature qui en a au auparavant informé le chef de l'État convaincu de l’honnêteté intellectuelle de l'homme.
« Je n'ai pas voulu jouer le traître. Puisque je ne soutenais pas, j'ai voulu démissionner de mon poste pour éviter, une éventuelle confusion entre le soutien politique et mon poste de chef de protocole », avait-il confié à la Gazette des Comores. Depuis, celui qui se nomme affectueusement « oncle spirituel » et « son neveu » de président entretiennent des relations fortes.
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