Le directeur général de la sécurité civile, le colonel Abdallah Rafick promet de se battre pour une sécurité civile qui protège les biens et les personnes. Le tout nouveau patron de la sécurité civile, s’est exprimé à l’occasion de l’inauguration du quartier général des sapeurs-pompiers du pays. Un bâtiment de quatre niveaux, flambant neuf, financé par le PNUD, pour un budget de 412 582 534 fc, à travers le fonds pour l’environnement mondial.
Après Ndzouani et Mwali, au tour de Ngazidja d’inaugurer le siège du COSEP dans une ambiance festive, en présence du président de la République, les membres de son gouvernement, le corps diplomatique ainsi qu’une foule anonyme. Il s’agit d’un imposant bâtiment de quatre niveaux construit sur le site désaffecté, de l’ancien aéroport d’Itsambouni. L’édifice dispose de 66 pièces dont des bureaux, des dortoirs pour hommes et femmes, une salle de conférence et salle de crise. Le coût total de la construction est de 412 582 534 fc, entièrement financé par le PNUD à travers le Fonds pour l’environnement mondial.
« En ce jour solennel, qui marque l’acte de naissance de la sécurité civile. Je voudrai remercier très sincèrement le PNUD à travers eux, le projet GEF, le Fonds pour l’environnement mondial qui a su avec brio et patience, nous accompagner, nous soutenir pour atteindre l’un des objectifs de la stratégie de sécurité civile à l’horizon 2030 », a déclaré, le colonel Abdallah Rafik, directeur général de la sécurité civile, tout en remerciant les partenaires internationaux du pays notamment, la Banque mondiale pour avoir accompagné la direction dans sa mise en œuvre des unités régionales. L’ancien commandant de la gendarmerie nationale, a sollicité le soutien du chef de l’Etat pour, la mise en œuvre effective de la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes, dont le pays se serait doté, afin de transformer les faiblesses en une force de développement au profit du pays. « Je me battrait pour une sécurité civile qui protège les biens et les personnes », martèle celui qui entend être à la hauteur la confiance que le chef de l’Etat a placé en lui.
Pour le représentant résident du PNUD aux Comores, l’inauguration de ce bâtiment marque un jalon important dans les efforts menés par le PNUD depuis plus d’une décennie visant à renforcer la sécurité civile du pays et accroître leur résilience face aux catastrophes naturelles qui affectent le pays. « La construction de ce bâtiment est un témoignage de notre engagement pour renforcer les infrastructures sociales pour la sécurité de nos concitoyens qui va permettre la DGSC de prévenir les risques, de préparer les interventions d’urgence et de faciliter la coordination de secours », avance Snehal V Soneji représentant résident du PNUD. Selon lui, la caserne serait dotée d’un équipement qui permet d’assurer, la continuité des opérations même dans des conditions extrêmes.
Le ministre de l’intérieur Fakridine Mahamoud a montré aussi que ce nouveau bâtiment est le symbole fort de la volonté des pouvoirs publics comoriens de construire un grand service public de la sécurité civile. Le premier flic du pays a souligné l’engagement du président de la République qui a permis entre autres de doter le personnel d’un statut particulier, chose longtemps réclamée par nos soldats de feu.
Remerciant les partenaires internationaux pour leurs efforts à accompagner le pays, le chef de l’Etat Azali Assoumani, a dans un discours concis appelé le directeur général de la sécurité civile et le ministre de l’intérieur d’intensifier les activités de proximité pour la prévention.
Dans les projections du tout nouveau patron de la sécurité civile, il prévoit la construction d’une caserne qui doit disposer d’un bâtiment au Rez-de-chaussée, un bâtiment secondaire avec une cuisine et réfectoire ainsi qu’un entrepôt, plus une citerne d’eau d’une capacité de 1000m3 et un mini port pour les interventions en mer avec une unité maritime.
Maoulida Mbaé
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