Empêtré dans une sorte de boxe leaks sur fond de détournement d’argent, le patron de la boxe comorienne longtemps absent de la scène médiatique est sorti de son silence samedi dernier à travers une conférence de presse à son domicile, à Moroni Sahara. Très offensif, Mohamed Abdou Mbechezi est revenu sur ce qui reste jusqu’à présent des rumeurs en donnant des points de clarifications sur le partenariat qu’il lie la FCB et l’Ambassade de France.
« Encore une fois je réponds avec la plus grande fermeté, je vous ai montré tout à l’heure preuve à l’appui entre les montants transférés et les montants reçus par le fournisseur et le matériel reçu par la Federation Comorienne de Boxe, il y’a quelques semaines. Cela correspond à la virgule près. Je défie quiconque de montrer un détournement de quelque nature que ce soit », a répondu à la presse le patron de la boxe comorienne pour se laver de ce qu’il appelle de ses propres mots de la « calomnie ». Et ce dernier de continuer : « Et je précise encore une fois que cela ne peut pas continuer ainsi, cela est inacceptable et j’interpelle par la même occasion le CNPA. Il est inadmissible dans ce pays qu’on puisse par ce qu’on a un téléphone qu’on puisse s’ériger en journaliste et avancer des accusations sans aucune vérification et sans aucun élément », en interpellant le principal organe qui régit le métier de journaliste, en l’appelant à prendre ses responsabilités.
Des informations sorties dans les medias sociaux laissent croire qu’une partie des fonds (94 465 euros) octroyés par l’Ambassade de France à la FCB pour l’achat de matériaux de boxe en faveur de la boxe féminine et scolaire seraient détournés pour des fins qui n’ont rien à avoir avec la boxe. Cette conférence de presse tenue au domicile du président de la FCB, sis à Moroni Sahara était donc importante pour l’opinion qui avait envie d’entendre la version du patron de la boxe comorienne qui était resté jusque-là silencieux. A en croire le président de la FCB, sur les 5710 articles que sa fédération avait commandés auprès d’un fournisseur indien, seuls 400 articles manqueraient à l’appel dont le scoring machine absent du lot pour des raisons de sécurité. « Le scoring machine a été sorti du container par les services de sécurité douanier indien pour des raisons de sécurité car, la machine contiendrait des éléments qui auraient pu provoquer une explosion », nous a-t-il confié.
Et le président de rajouter, histoire de se laver des accusations. « Ce n’est pas la première fois que j’ai une responsabilité associative dans ce pays et je pense être quelqu’un qui respecte un petit peu son nom et qui en général met son argent dans le mouvement et pas l’inverse. On ne prend pas ce qu’il y a, on donne pour compléter ». S’il dit avoir pris les accusations avec beaucoup de philosophie, il a dit réfléchir à d’autres options pour l’avenir. « Nous nous réservons le droit de faire ce qu’on doit faire en pareille circonstance ». Dans cette histoire, trois entreprises s’étaient alignées dont le fournisseur indien qui était le moins disant. Son offre de 72.500 euros avait remporté les faveurs des dirigeant de la boxe comorienne contrairement aux deux autres qui le dépassaient de huit millions de nos francs pour second et de quinze millions pour celle arrivée en troisième position.
Imtiyaz
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