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Dans un peu plus de deux ans, les Comores doivent accueillir leurs premiers jeux des îles de la région. Si des questions légitimes reviennent sans cesse dans le débat public sur la volonté, mais surtout la capacité du pays à organiser ces olympiades régionales, le Comité chargé (COJI) de les organiser est déjà à pied d’œuvre pour faire en sorte que les plus pessimistes d’entre nous ne l’emportent.
C’était samedi dernier que l’évènement a eu lieu au palais d’Etat de Beit-Salam. Le Comité des Jeux des Iles (COJI) présidé par, Mohamed Issimaila, conseiller spécial du chef de l’Etat a remis officiellement le premier rapport des 12e jeux des îles de l’océan indien à Azali Assoumani, président de l’Union des Comores. Dans une cérémonie certes sobre, mais plein de sens le cabinet et toute l’équipe autour de Monsieur jeux, a remis le document des besoins en termes de budget, pour nous dit-on pouvoir mettre le train en marche. Intitulé, premier rapport du COJI Comores sur l’organisation des 12eme JIOI (période mi-décembre a mi-février 2025), ce document inclut à la fois le budget pour les infrastructures sportives, les hôtels mais aussi un village olympique qui doit sortir de terre en moins de deux ans. « C’est un travail qui a été effectué durant les deux derniers mois par des techniciens que nous avons engagés pour faire l’état des lieux des besoins », nous dit Fayssoil Moussa, chargé de communication du COJI.
Et ce dernier de rajouter : « Nous avons présentés le budget qui doit couvrir l’ensemble des activités des jeux, dont le budget qui couvre la construction du village olympique. » Absent lors des derniers jeux à Madagascar, le village des jeux est un élément essentiel dans l’organisation car il permet aux athlètes des différents pays de se retrouver et de se côtoyer en dehors des aires de jeux. Si jusqu’à maintenant le montant estimatif reste un secret bien gardé, l’on imagine qu’il sera conséquent vu le retard que le pays accuse en matière d’infrastructures sportives et autres. Sur le plan de l’implication des différentes fédérations affiliées au Comité Olympique et Sportif, les choses semblent avancer. Selon une source bien informée au sein du COJI, le 27 février un premier diagnostic des besoins de ces fédérations doit être rendu pour permettre à la Commission de se situer par rapport aux moyens qu’elle doit mettre à leur disposition.
Ce rapport est d’autant plus crucial qu’il permettra à la commission de mieux se préparer avant l’arrivée prochaine du CIJ (Comité International des jeux) dans les prochains mois. « Parmi nos doléances nous avons demandé au Chef de l’Etat un siège pour notre organisation pour pouvoir accueillir le CIJ, l’organe qui doit évaluer la capacité de notre pays à accueillir ces jeux », conclut le chargé de communication.
Imtiyaz
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